Co-links et co-tags
Fabrication collective de relations mutltidirectionnelles
Depuis perpète (en fait depuis Vannevar Bush) des gens ont travaillé
sur les multi-liens. En particulier sur les liens one -> many. Le W3C n'a pas encore réussi à propager un standard sur la question (les clubbeurs de l'ouvre-boîte le pourraient-ils :-) ?). Une des dernières expérimentations est faite par des Brésiliens : Co-link. Essayez la démo, très simple à comprendre !
Sur un lien (texte souligné) existant, on peut :
- examiner les propriétés des "co-links" et les éditer (collaboratif).
- créer un nouveau "co-link" en documentant les champs : URL, description, auteur, adresse mail de l'auteur.
- Sont documentés automatiquement les champs : date de création, de modification, nombre de clics.
On peut aussi créer un nouvel endroit dans le texte qui servira de départ à un ou plusieurs co-links.
Pour bricoler : " Co-link technology is free software and its source code is released under the GPL license. You are invited to download the code and make any modificiation that you find useful". Les détails techniques sont très bien exposés sur cette page.
Il y a certaines parentés entre les tags (cf. billet Folksonomy) et les co-links.
- Le potentiel collaboratif.
- Le fait que les co-links et leurs champs peuvent être vus comme des attributs (attribués à un atome de document), de même que les tags peuvent être considérés comme des attributs relatifs à une collection de données.
- Les possibilités de représentation des relations (clustering, etc.)
On pourrait concevoir une interface de co-tags inspirée de celle des co-links. Cela permettrait une première sorte d'espace de tags (relatif à une page, une collection de pages, etc.) avec une collaboration concentrée sur cette collection. Un seconde sorte d'espace de tags (un ou plusieurs centralisateurs comme par ex. Technorati) travaille alors de deux façons : classique d'une part, et meta-collections, d'autre part.
A noter qu'à un co-tag attaché à un document d'une collection (espace de collaboration), on peut attribuer (c'est une simple question de paramétrisation du GUI et du middleware qu'il y a derrière) ... une infinité d'attributs et de champs. D'où des usages tout à fait nouveaux. Par ex. découlant de l'unification des (co)liens et des (co)tags. Ou encore des indications sémantiques renforçant les chemins de signification dans la folksonomie. Ou encore la représentation dynamique "comme dans un film" des constructions de sens et des relations, à partir des logs de modifications des attributs. Etc.
Sur un lien (texte souligné) existant, on peut :
- examiner les propriétés des "co-links" et les éditer (collaboratif).
- créer un nouveau "co-link" en documentant les champs : URL, description, auteur, adresse mail de l'auteur.
- Sont documentés automatiquement les champs : date de création, de modification, nombre de clics.
On peut aussi créer un nouvel endroit dans le texte qui servira de départ à un ou plusieurs co-links.
Pour bricoler : " Co-link technology is free software and its source code is released under the GPL license. You are invited to download the code and make any modificiation that you find useful". Les détails techniques sont très bien exposés sur cette page.
Il y a certaines parentés entre les tags (cf. billet Folksonomy) et les co-links.
- Le potentiel collaboratif.
- Le fait que les co-links et leurs champs peuvent être vus comme des attributs (attribués à un atome de document), de même que les tags peuvent être considérés comme des attributs relatifs à une collection de données.
- Les possibilités de représentation des relations (clustering, etc.)
On pourrait concevoir une interface de co-tags inspirée de celle des co-links. Cela permettrait une première sorte d'espace de tags (relatif à une page, une collection de pages, etc.) avec une collaboration concentrée sur cette collection. Un seconde sorte d'espace de tags (un ou plusieurs centralisateurs comme par ex. Technorati) travaille alors de deux façons : classique d'une part, et meta-collections, d'autre part.
A noter qu'à un co-tag attaché à un document d'une collection (espace de collaboration), on peut attribuer (c'est une simple question de paramétrisation du GUI et du middleware qu'il y a derrière) ... une infinité d'attributs et de champs. D'où des usages tout à fait nouveaux. Par ex. découlant de l'unification des (co)liens et des (co)tags. Ou encore des indications sémantiques renforçant les chemins de signification dans la folksonomie. Ou encore la représentation dynamique "comme dans un film" des constructions de sens et des relations, à partir des logs de modifications des attributs. Etc.
Ecrit par Fix le Jeudi 17 Février 2005, 17:56 dans "Actualités" Lu 3959 fois.
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Commentaires
Ca donne des idées...
stephane-lee - le 17-02-05 à 18:13 - #
Super Xavier le lien, et brillante l'analyse. Chapeau !
Je crois en effet que c'est une piste sérieuse pour le logo-puce.
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Anonyme - le 18-02-05 à 18:33 - #
Le blog : " Encore une évolution fascinante du web découverte par l’ouvre-boîte. Les co-links permettent aux utilisateurs d’un site d’en modifier le contenu en y rajoutant des liens (plusieurs liens pouvant avoir comme source le même texte)."
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Anonyme - le 06-03-05 à 19:29 - #
Quoi ? - Aides aux navigations : "L'hypertexte est devenu commun dans les documents électroniques, même si toutes les promesses de l'hypermedia, par exemple les liens multiples, dont les co-tags sont une variante, ne sont pas encore largement implémentées. On navigue sur des océans de documents liés. Il faudrait considérer les liens hypertextes comme des chenaux de navigation. Ou comme des crans bloquant la barre du pilote dans des directions prédéterminées. Mais les liens, s'ils déterminent la navigation, n'offrent pas d'aide à la navigation. Aides à la navigation : "
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