Ad matching
De la quantité vers la qualité ? Des centrales d'achat vers les départements d'étude
(pour faire suite à l'article de Stéphane L. sur le Logo-Puce, et à propos également des Influenceurs).
BlogMatch : encore un service de pube pour blogs, prétendant s'affranchir des inconvénients (... inadaptation aux blogs à petit trafic : peu de revenus) de Google Adsense ou BlogAds.
"opportunity for anyone who owns a blog to be matched with businesses, marketers and/or advertisers looking to partner with niche-filled, content specific, quality blogs".
Bref, l'accent marketing est mis sur la qualité du contenu de votre blog, qui est supposée motiver BlogMatch à proposer (proposer, non imposer) de la pube sur le blog en question.
Qui va juger de cette qualité ? Est ce que les classements sommaires du questionnaire de Blogmatch permettent de commencer à caractériser la qualité ? Est ce l'intermédiaire (BlogMatch par ex.) qui va utiliser différents "moteurs de notoriété" comme Technorati ou des référenceurs de liens / de tags comme BlogMarks pour définir la qualité ? Il manque dans ces moteurs :
Les indicateurs basés sur les "quantités" de liens (Technorati, Google rank) ne sont pas suffisants. Il manque beaucoup de choses (nombre de clics, nombre de ... etc.). Il faut aussi, et c'est plus délicat, une mesure d'audience du blog (il existe de nombreux services de mesure d'audience Web ... c'est une autre question de savoir s'ils sont adaptés aux besoins des annonceurs et agences), et pourquoi pas descendre au niveau de l'audience de la catégorie ou de l'audience relative à un tag. Prenons l'exemple de l'audience catégorie. Elle permet un croisement entre des stats objectives (mmh ...) et la subjectivité taxonomique de l'auteur du blog, qui a attribué telle catégorie à tel billet. S'il y a de nombreux billets, et une certaine audience, ces croisements peuvent être intéressants.
Là où ça deviendrait beaucoup plus intéressant, c'est en croisant les audiences sur tous les blogs de tous les billets ayant telle catégorie (ou sets et graphes de catégories ...). Le même raisonnement vaut pour les tags.
Une autre mesure quantitative pourrait porter sur les commentaires (... sans le spam évidemment, et en tenant compte du fait que des billets peuvent être fermés aux commentaires) et sur les trackbacks, avec un "rank" établi selon le "rank" des blogs des commentateurs.
Il devrait être possible de passer les logs d'un blog en RSS. Ou plutôt, les stats : du fait de l'agrégation des données, moins de data à transmettre puis mouliner. A condition d'avoir des descriptions standards (comme des DTD) de ces stats. (Nota : si DTD et XML, il y a aussi XLS et XSLT donc possibilités de "retraitements" intelligents).
Imaginons que vous mettiez vos stats en RSS. Pas forcément disponibles pour tout le monde .... Quid de quelque chose fonctionnant comme (par ex. accès à un répertoire etc.) un "ping crypté" (clef publique - clef privée), qui permettrait de transmettre de façon sécurisée vos stats, selon un accord (modalités techniques et financières etc.) entre vous et l'intermédiaire collecteur de stats ?
Il y aurait ainsi un (ou plusieurs) sites capables, outre les quantités sur liens, tags, etc., (qu'ils produiraient de façon autonome ou par accord avec Technorati etc.-, de fournir du quantitatif de qualité.
Et la qualité ? Il manque des indicateurs (tags par ex.) "plus ou moins objectifs" sur l'appréciation d'un contenu (billet, catégorie, blog) ou d'un auteur. Plusieurs publications de qualité proposent à leurs lecteurs de noter un article. Mais ... on ne peut transformer tous les blogs en clicodromes. Et les biais ou risques de triche sont nombreux. Pour pallier ces biais et tricheries, on pourrait n'autoriser la notation qu'aux personnes identifiées voire authentifiées par un système "à la TypeKey". La notation s'effectuerait sur le site du blog, sur des sites d'annuaires, de référencement, etc.
On pourrait aussi inférer la qualité de traitements (par ex. : text mining) faits sur le contenu du site (orthographe, longueur des phrases, des billets ...), sur les attributs (tags) conférés au site, etc. Cela permettrait par ex. d'apprécier la pertinence du "focus" du site, ou encore la caractérisation de la qualité et cohérence des tags attribués de l'extérieur, ou encore, si par ex. on a réussi à attribuer une métadonnée CSP à diverses entités, étudier les croisements des CSP des "lecteurs" et des "billets".
Pariez vous que, puisque l'on voit la transposition bloguesque des centrales d'achat d'espaces publicitaires, on devrait voir arriver la transposition des départements d'étude de la profession publicitaire (ce qui permettra un meilleur media planning) ? Avec des services et outils en ligne. Du partage de données. De l'intelligence et de la qualité.
BlogMatch : encore un service de pube pour blogs, prétendant s'affranchir des inconvénients (... inadaptation aux blogs à petit trafic : peu de revenus) de Google Adsense ou BlogAds.
"opportunity for anyone who owns a blog to be matched with businesses, marketers and/or advertisers looking to partner with niche-filled, content specific, quality blogs".
Bref, l'accent marketing est mis sur la qualité du contenu de votre blog, qui est supposée motiver BlogMatch à proposer (proposer, non imposer) de la pube sur le blog en question.
Qui va juger de cette qualité ? Est ce que les classements sommaires du questionnaire de Blogmatch permettent de commencer à caractériser la qualité ? Est ce l'intermédiaire (BlogMatch par ex.) qui va utiliser différents "moteurs de notoriété" comme Technorati ou des référenceurs de liens / de tags comme BlogMarks pour définir la qualité ? Il manque dans ces moteurs :
- de bons indicateurs quantitatifs
- des indicateurs qualitatifs
Les indicateurs basés sur les "quantités" de liens (Technorati, Google rank) ne sont pas suffisants. Il manque beaucoup de choses (nombre de clics, nombre de ... etc.). Il faut aussi, et c'est plus délicat, une mesure d'audience du blog (il existe de nombreux services de mesure d'audience Web ... c'est une autre question de savoir s'ils sont adaptés aux besoins des annonceurs et agences), et pourquoi pas descendre au niveau de l'audience de la catégorie ou de l'audience relative à un tag. Prenons l'exemple de l'audience catégorie. Elle permet un croisement entre des stats objectives (mmh ...) et la subjectivité taxonomique de l'auteur du blog, qui a attribué telle catégorie à tel billet. S'il y a de nombreux billets, et une certaine audience, ces croisements peuvent être intéressants.
Là où ça deviendrait beaucoup plus intéressant, c'est en croisant les audiences sur tous les blogs de tous les billets ayant telle catégorie (ou sets et graphes de catégories ...). Le même raisonnement vaut pour les tags.
Une autre mesure quantitative pourrait porter sur les commentaires (... sans le spam évidemment, et en tenant compte du fait que des billets peuvent être fermés aux commentaires) et sur les trackbacks, avec un "rank" établi selon le "rank" des blogs des commentateurs.
Il devrait être possible de passer les logs d'un blog en RSS. Ou plutôt, les stats : du fait de l'agrégation des données, moins de data à transmettre puis mouliner. A condition d'avoir des descriptions standards (comme des DTD) de ces stats. (Nota : si DTD et XML, il y a aussi XLS et XSLT donc possibilités de "retraitements" intelligents).
Imaginons que vous mettiez vos stats en RSS. Pas forcément disponibles pour tout le monde .... Quid de quelque chose fonctionnant comme (par ex. accès à un répertoire etc.) un "ping crypté" (clef publique - clef privée), qui permettrait de transmettre de façon sécurisée vos stats, selon un accord (modalités techniques et financières etc.) entre vous et l'intermédiaire collecteur de stats ?
Il y aurait ainsi un (ou plusieurs) sites capables, outre les quantités sur liens, tags, etc., (qu'ils produiraient de façon autonome ou par accord avec Technorati etc.-, de fournir du quantitatif de qualité.
Et la qualité ? Il manque des indicateurs (tags par ex.) "plus ou moins objectifs" sur l'appréciation d'un contenu (billet, catégorie, blog) ou d'un auteur. Plusieurs publications de qualité proposent à leurs lecteurs de noter un article. Mais ... on ne peut transformer tous les blogs en clicodromes. Et les biais ou risques de triche sont nombreux. Pour pallier ces biais et tricheries, on pourrait n'autoriser la notation qu'aux personnes identifiées voire authentifiées par un système "à la TypeKey". La notation s'effectuerait sur le site du blog, sur des sites d'annuaires, de référencement, etc.
On pourrait aussi inférer la qualité de traitements (par ex. : text mining) faits sur le contenu du site (orthographe, longueur des phrases, des billets ...), sur les attributs (tags) conférés au site, etc. Cela permettrait par ex. d'apprécier la pertinence du "focus" du site, ou encore la caractérisation de la qualité et cohérence des tags attribués de l'extérieur, ou encore, si par ex. on a réussi à attribuer une métadonnée CSP à diverses entités, étudier les croisements des CSP des "lecteurs" et des "billets".
Pariez vous que, puisque l'on voit la transposition bloguesque des centrales d'achat d'espaces publicitaires, on devrait voir arriver la transposition des départements d'étude de la profession publicitaire (ce qui permettra un meilleur media planning) ? Avec des services et outils en ligne. Du partage de données. De l'intelligence et de la qualité.
Ecrit par Fix le Jeudi 24 Février 2005, 18:20 dans "Actualités" Lu 3619 fois.
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Commentaires
Il faut prendre une douche...
stephane-lee - le 24-02-05 à 18:34 - #
Super Xavier, mais tu dois avoir de la fumée qui sort par les oreilles là :-)
Les développeurs vont pas arriver à te suivre...
PS : Dans le même genre, tu connais certainement BzzAgent et CashStore
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← Re: Il faut prendre une douche...
Fix - le 24-02-05 à 20:31 - #
Mais si, les développeurs arrivent à suivre. Arguments plus détaillés dans un prochain billet à propos des graphes (aha ! quoi t-est ce ? suspense :-)).
CashStore c'est une adaptation du très vieux truc de la commission d'apport d'affaires. Ici, l'apporteur aguiche les end-users en leur promettant un partage de la comm'. Cercle vertueux, plus il y a de clients finaux, plus la comm' totale est importante et plus le taux de partage peut (éventuellement) être élevé. Ce genre d'intermédiation est étroitement cousin de l'achat groupé, qui a connu la mode que l'on sait lors de la bulle Internet.
Et tout cela n'est possible que si les frais de commercialisation sont importants, en taille (cf. les marchés publics) ou en proportion (cf. l'industrie automobile). Vieux paradigme des barbares qui re-disposent autrement les composants de la chaîne de valeur. Lorsque la chaîne de valeur est optimisée (cf. Dell), un barbare ne peut undercut. Tous les patrons, heureusement pour les barbares, n'ont pas l'intelligence du patron de Dell. A noter aussi que l'analyse traditionnelle de la chaîne de valeur ne prend pas en compte des éléments comme la marque, l'innovation, etc : ce qui explique la survie (et mieux) de Apple, etc.
Et BzzAgent ? Une resucée modernisée d'un vieux rêve : l'esclavage en souriant. Je reprends le mode d'emploi détaillé sur le site :
- je m'inscris
- je choisis dans les produits à propager par WOM (Word of Mouth). En l'occurence, je choisis un tapis persan en pure imitation de polyéthylène.
- je reçois, non pas mon tapis 4m x 3m en pure imitation polyéthylène, mais un sample, un échantillon. 40 cm x 30 cm. Ô joie. Et, comble de joie, je reçois des instructions, une liste de choses à faire (Je vais bien sûr la poster sur 36 trucs, histoire de la partager et de me faire aider. Comme disait ma grand-mère australienne : many hands make light work).
- je fais les trucs à faire (c'est bien connu, je ne sais jamais quoi faire et mes journées seraient de longs tunnels d'ennui si BzzAgent ne me donnait des trucs à faire).
- je suis très fier de moi, j'ai fait les choses à faire. Enfin, de la fierté. Merci BzzAgent. Mais ce qui s'annonce est plus ardu : il faut remplir des rapports. J'ai horreur de la paperasse papier ou Web, mais, puisque c'est un ordre, que j'aime les ordres, et que j'ai du temps disponible, dans la joie (merci BzzAgent), je reporte comme on dit dans le jargon militaro-comptable. J'aime ce jargon qui me valorise.
- vient ensuite une longue et atrocement délicieuse période pré-orgasmique; tenez vous bien, c'est extraordinaire : When a BzzAgent files a BzzReport, they receive and accumulate points that they can later redeem for rewards offered by BzzAgent. Rendez vous compte : Receive ! Et ça : Accumulate ! Et mon plaisir va durer, durer : later ! Et comble du compte comble de la félicité : Rewards ! J'en pleure de joie. Des Rewards, pas des dollars bêtement dévalués par rapport à l'euro, et bientôt la monnaie chinoise, des vrais Rewards ! Peut être même un coupon supplémentaire de 20 cm x 15cm en pure imitation de polyéthylène ?
Bréfle, comme disait Alexandre-Benoît Bérurier, et ce n'était pas un homme à prendre à la légère le poids des mots et le choc des poings, BzzAgent offre une occasion en or à des scénaristes pour de multiples scénarios hilarants. Ah ha ha on savoure d'avance une adaptation du sketch du perroquet (Monty Pythons) au brillant concept WOM & Reports & Rewards.
Sinon, le WOM, et le travail non salarié, rien de nouveau (mais est il possible d'inventer quelque chose de réellement nouveau en matière commerciale ?). Cf. Tupperware, Herbalife, et toutes ces chaînes (souvent hélas "chaînes américaines" prohibées par la loi, mais il y a tant de gogos) proposant des détergents, des brochures, etc.
Assez tapé sur BzzAgent. Ce sont des gens très bien. Through the GoodBzz Partnership, BzzAgent will provide its services free of charge to three worthy cause-related nonprofits and non-profit entities such as Open Source projects, each year. Three par an. Three. Je suggère 3 projets issus de l'ouvre-boîte. Et puis une fois encaissés les dividendes du Bzz on vendra for-profit ces projets à des organismes for-profit.
Petite conclusion ? sur l'ouvre-boîte nous sommes capables d'inventer et développer beaucoup mieux que ces Bzz. Plus fun. Plus utile.
Et, non, je n'ai pas fumé la moquette, j'ai juste une sciatique. Et quelquefois, ouille, ça fait sortir la fumée par les oreilles :-)
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